65 ans de lutte pour la liberté et le développement Comment la Journée de l’Afrique a été célébrée le 28 mai à l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

Le 28 mai 2025, l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie a organisé une séance solennelle pour célébrer la Journée de l’Afrique et le 65e anniversaire de l’adoption par l’ONU de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples coloniaux. Cet événement a rassemblé de grands diplomates russes et africains, des scientifiques, des représentants du monde des affaires, des étudiants et des acteurs sociaux pour marquer ensemble des jalons majeurs de l’histoire mondiale et discuter de l’avenir du continent.

🔹 Symbolisme de la date
La Journée de l’Afrique est célébrée chaque année comme un symbole d’unité, d’indépendance et de l’aspiration des peuples du continent à la paix, à la liberté et au développement. À cette date, il y a 65 ans, l’ONU a proclamé une Déclaration qui a marqué un tournant dans le destin de millions de personnes, annonçant le début de la décolonisation massive de l’Afrique et stimulant les processus d’autodétermination à travers tout le Sud global.

🔹 Paroles importantes et thèmes clés

L’événement a été ouvert par le directeur de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie, Igor Bondarev, qui a souligné l’importance particulière des anniversaires actuels pour renforcer le dialogue entre la Russie et l’Afrique. Des messages de bienvenue des ambassades africaines ont été exprimés, partageant les réalisations en matière de coopération scientifique et humanitaire. La séance a abordé une nouvelle étape du partenariat russo-africain, avec des opportunités d’augmenter les programmes éducatifs communs, les échanges scientifiques et les bourses de recherche conjointes.

Les défis n’ont pas été ignorés : pression économique, maintien de la paix et de la sécurité, protection de la souveraineté et de l’identité culturelle. La lutte contre le néocolonialisme et la formation d’un ordre mondial multipolaire, où les pays africains jouent un rôle de plus en plus important, ont occupé une place spéciale.

🔹 Commentaire spécial de Louis Gouenda
Dans son discours, le chef du Club d’affaires africain, Louis Gouenda, a noté :
« Aujourd’hui, nous célébrons non seulement la Journée de l’Afrique, mais aussi la résilience de millions de personnes qui ont parcouru un chemin ardu vers la liberté. Le partenariat russo-africain repose sur le respect mutuel et le désir de construire un avenir meilleur pour nos peuples. Mais surtout, nous nous souvenons des leçons de l’histoire : c’est seulement en collaborant, en nous soutenant mutuellement, que nous pouvons garantir une existence véritablement indépendante et digne pour les générations futures. »

🔹 Points de croissance et inspiration
Dans la salle régnait une atmosphère d’amitié, de créativité et d’échange ouvert d’idées. Les participants ont souligné la nécessité de promouvoir des projets communs dans les domaines des nouvelles technologies, de l’agro-industrie, de la médecine, de l’éducation et de la culture. Des exemples de start-ups réussies, des échanges d’étudiants et des perspectives de missions humanitaires et d’initiatives en énergie verte ont été discutés.

L’événement s’est conclu par une démonstration de la culture africaine : des ensembles musicaux et de danse nationaux ont créé une atmosphère particulière de fête, tandis que les invités partageaient leurs impressions, faisaient des plans pour l’avenir et exprimaient leur confiance dans la force des idées communes.

Le 65e anniversaire de ce document historique de l’ONU est devenu non seulement une occasion de mémoire, mais aussi un point de départ pour une nouvelle ère de coopération, où la Russie et l’Afrique se considèrent non comme d’anciens rivaux ou des partenaires exotiques lointains, mais comme des amis égaux, capables de résoudre ensemble les défis mondiaux et de s’inspirer mutuellement pour de grandes réalisations.